Henri, le héros au sac à dos d’Annecy : « J’avais l’image du colonel Arnaud Beltrame en tête »
Un réfugié syrien débouté de sa demande de droit d’asile a mené des attaques au couteau le 8 juin 2023 vers 9h45 à Annecy, sur une aire de jeu dans les secteurs du jardin de l’Europe et du Pâquier, sur les bords du lac. L’homme était vêtu d’un short noir et avait un foulard keffieh bleu noué sur la tête.
Il a attaqué à plusieurs reprises de très jeunes enfants dans leur poussette. Au total quatre enfants en bas âge et deux adultes ont été touchés. Les quatre enfants blessés étaient deux Français, un Anglais et un Néerlandais et étaients âgés de 22 mois à 3 ans.
Un courageux jeune homme, Henri d’Anselme, alors en pélerinage de cathédrale en cathédrale croise le chemin de l’agresseur. Visiblement sans compétence en combat rapproché, il se met pourtant en travers de sa route, bloque ses coups de couteau avec son sac à dos, puis le poursuit pour l’éloigner des enfants jusqu’à ce que la police intervienne et le neutralise.
L’assaillant a été interpellé quatre minutes après le premier appel à police secours.
Celui que la France surnommait alors le « héros au sac à dos » livre son témoignage avec beaucoup de sincérité et de modestie sur Europe 1. Il affirme avoir été inspiré par Arnaud Beltrame:
J’ai essayé de m’interposer tant bien que mal avec ce que j’avais, donc mon sac à dos. Cet homme-là m’a semblé habité par quelque chose de très mauvais en lui et moi, intérieurement, j’ai été, vraiment par instinct, poussé par quelque chose de très puissant en moi. Pour vous dire, j’avais vraiment une idée fixe pendant l’action, j’avais l’image du colonel Arnaud Beltrame en tête. C’était impossible pour moi de laisser cet homme agir contre ces enfants innocents et sans défense. C’est très mystérieux à dire mais une grande force intérieure m’a poussé à le faire, quelque chose de très intime m’a poussé à agir – Henri d’Anselme
Dans Le Point, FOG consacre un bel article sur l’exemple d’Henri d’Anselme : FOG – Éloge d’Henri d’Anselme, héros français, et tant pis pour les pisse-vinaigre !
Enfer et damnation ! Heureux que l’assaillant d’Annecy fût chrétien, les médias bien-pensants ont soudain déchanté après avoir appris que l’un des braves qui s’étaient opposés à l’attaque était… catholique, comme Arnaud Beltrame. Alors que l’islamophobie est aujourd’hui érigée, comme le souhaitent les Frères musulmans, au rang de blasphème par le camp du Bien, la cathophobie est, au contraire, bien portée, en passe de devenir l’idéologie dominante. Il n’était pas question que la chrétienté puisse tirer le moindre parti du traumatisme d’Annecy. Un confrère a même osé se demander si Henri d’Anselme n’était pas un « imposteur ». À la fin, ne serait-ce pas lui, le vrai coupable dans cette affaire ?
Pour incarner la France, comment ne pas préférer le visage d’Henri d’Anselme à celui de tous ses dénigreurs qui sont ravagés par la haine de soi, du courage et de notre pays ?